Etudiants de Gauche Actifs (EGA) est présent dans toutes les universités du pays et dans quelques Hautes Ecoles (sous le nom d’Actief Linkse Studenten, ALS, en Flandre). Ses militants luttent pour la gratuité des études, soutiennent le combat des travailleurs, organisent des conférences et des formations marxistes, etc. Nous nous opposons aux mesures d’austérité et défendons un refinancement public massif de l’enseignement. Revenir à 7% du PIB pour l’enseignement serait un bon début.
Plus globalement, EGA lutte contre le système que nous connaissons actuellement, qui n’a à nous offrir que la crise, les désastres écologiques et l’exploitation. Ce système capitaliste est incapable de sortir de ses contradictions, si ce n’est en s’en prenant plus encore à nos conditions de vie. C’est pourquoi, dans nos différentes campagnes, nous défendons systématiquement la nécessité de lutter pour une alternative anticapitaliste.
Nous voulons lutter contre le capitalisme, mais pas n’importe comment. Pour être efficaces, nous avons besoin d’une grille d’analyse qui nous permet de bien comprendre la situation présente, d’où elle provient, quelles sont ses contradictions internes, comme elle peut se modifier,… Parfois, de grands événements peuvent survenir de façon très abrupte, mais ce n’est pas pour autant que rien ne les annonçait !
D’autre part, nous voulons tirer les leçons du passé pour mieux renforcer les luttes d’aujourd’hui. Le combat contre l’exploitation capitaliste a déjà une riche histoire derrière lui concernant le programme, la stratégie et les tactiques nécessaires pour aller vers la victoire.
Marx avait raison !
Nous nous réclamons du marxisme. Contrairement à l’image qu’en a donné le totalitarisme stalinien, il ne s’agit pas d’un dogme rigide, mais au contraire d’une méthode flexible pour comprendre le monde et le changer. “Notre théorie n’est pas un dogme, mais un guide pour l’action!” avaient affirmé Marx et Engels. Pour éviter que l’énergie des masses en révolte ne soit gaspillée, il faut apprendre des erreurs – et des réussites! – des luttes du passé. Mais il faut également déjà préparer les prochaines luttes d’ampleur en se forgeant une expérience dans les mouvements actuels tout en y diffusant la nécessité d’avoir un programme, une stratégie et une organisation basés sur la théorie marxiste.
Il y a déjà un bail que Karl Marx a défendu que le système capitaliste serait incapable de répartir équitablement les richesses: seule une petite minorité en profiterait vraiment tandis que la pauvreté prendrait des proportions gigantesques à travers le monde dans un système traversé de crises de surproduction. Pas mal d’économistes ont passé leur vie à démontrer à quel point Marx s’était trompé, mais là, ça devient franchement très dur…
Nous sommes entrés dans la pire crise économique depuis le désastre de 1929, en plus d’une crise écologique sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Là encore Karl Marx a été parmi les premiers à dénoncer l’impact néfaste du capitalisme sur l’environnement: “Chaque progrès de l’agriculture capitaliste représente un progrès non seulement dans l’art de dépouiller le travailleur, mais dans celui d’appauvrir la terre” a-t-il notamment écrit, bien avant que l’agro-industrie ne devienne le monstre répugnant qu’elle est aujourd’hui.
Pour un milliard de personnes, le capitalisme signifie la faim. Des milliards d’euros sont trouvés sans problème pour aider les banques et les actionnaires mais, pour les affamés, pas de plan de sauvetage.
L’éditorialiste du Financial Times avait, au tout début de la crise économique, parlé de ces craintes qu’elle ne “détruise (…) la légitimité politique de l’économie de marché elle-même.” Cette légitimité part en effet en morceaux et de plus en plus de jeunes et de travailleurs sont à la recherche d’une alternative à cette société où l’homme est un loup pour l’homme.
L’alternative anticapitaliste que nous défendons est basée sur le contrôle démocratique de la collectivité sur l’économie. Nous voulons une société orientée vers les besoins de la majorité de la population plutôt que vers les profits des super-riches, voilà ce que nous appelons le socialisme démocratique.
Rejoins-nous et construisons ensemble cette société !