Pour une année de lutte , rejoins les Etudiants de Gauche Actifs

POUR UNE ANNÉE DE LUTTE,        
REJOINS LES ETUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !

En septembre, pour tous les étudiants, c’est la rentrée. Concrètement, cela veut dire des classes surpeuplées pour l’inférieur et des minervals élevés pour le supérieur. Du côté des jeunes travailleurs, la situation n’est pas plus rose. La flexibilité et les bas salaires constituent le quotidien de ceux qui ont trouvé un emploi.  Tandis que l’allongement du stage d’attente pèse sur les plus malchanceux qui n’en ont pas. Partout à travers le monde, ce sont les jeunes et les travailleurs qui payent pour la crise. Dans un nombre croissant de pays (Québec, Grèce, Espagne, Israël…), les jeunes s’engagent de plus en plus sur le chemin de la lutte. C’est pour organiser les jeunes qui veulent participer à ces luttes dans leur université ou leur école que nous travaillons avec Etudiants de Gauche Actifs (EGA).

Di Rupo prétendait que l’austérité était nécessaire afin d’assurer l’avenir des Belges. Mais de quels Belges parle-t-il exactement en attaquant notre sécurité sociale, nos pensions ? Face à cette situation, l’extrême-droite tente d’instrumentaliser la crise, les violences (notamment homophobes) se multiplient. Les problèmes sont nombreux, le système entier croule de partout. La planète connaît le même sort avec de plus en plus de catastrophes climatiques. Cela peut sembler tellement vaste que le fatalisme s’impose. Pas de ça avec EGA, nous voulons lutter contre tous ces maux en ciblant leur origine commune : le système de production capitaliste.


Contre l’extrême droite.


Comme dans les années ‘30, l’extrême-droite s’empare du thème de la crise au service des plus riches et contre les immigrés. En Grèce, l’austérité imposée par tous les partis traditionnels et les banques a complètement détruit les services publics et les conditions de vie en général. Et c’est loin d’être fini… Le groupe néonazi Aube Dorée en rejette  la faute sur les immigrés et l’establishment politique européen, en laissant  les patrons et les actionnaires bien tranquilles. Faute d’une réponse suffisamment rapide, offensive et audacieuse de la part des véritables organisations de gauche, un tel discours a pu trouver écho parmi une partie de la population et conduire le parti néo-fasciste jusqu’au Parlement. Leur confiance ainsi renforcée a conduit ces organisations à des attaques très violentes contre les immigrés, les homosexuels et les militants politiques et syndicaux. En France, le Front National s’est vu ouvrir les portes de l’Assemblée Nationale. En Belgique également, l’extrême-droite fait parler d’elle avec, par exemple, des membres du Vlaams Belang investissant une école pour fourrer de force des saucisses de porc dans la bouche de tous les enfants pour stigmatiser les musulmans. Du côté francophone, une  manifestation contre l’islam a été organisée par les populistes de droite du Parti Populaire, avec la participation du groupuscule néonazi Nation. Bien que Sharia4Belgium ne regroupe que quelques illuminés réactionnaires et soit une organisation rejetée par l’écrasante majorité de la communauté musulmane, les médias et les politiciens n’ont pas hésité à fustiger l’ensemble de celle-ci en ramenant sur la table tous les préjugés contre les immigrés. Plusieurs politiciens évitent de parler du social en surfant ouvertement sur le sécuritaire et les idées racistes. Ils espèrent que personne ne rappellra l’impact de leurs trente années de politique néolibérales et leur écrasante responsabilité envers ces centaines de milliers de jeunes dits ‘‘immigrés’’ qui n’ont bien souvent pour seule perspective que le chômage ou des emplois précaires. A  Molenbeek, le taux de chômage flirte avec les 40% parmi les moins de 26 ans. L’approfondissement de la crise renforcera leur isolement et leur aliénation  ainsi que les remarques racistes. Pour l’élite de la société, ce n’est pas un problème mais une solution : diviser pour mieux régner.


Chaque année, le NSV (les jeunes du Vlaams Belang) organise une manifestation raciste et nationaliste dans une ville flamande. Depuis une vingtaine d’années, nous organisons systématiquement une contre manifestation  non-violente avec l’objectif politique de donner une réponse sociale à la crise avec notre slogan ‘‘des emplois, pas de racisme’’ et l’objectif pratique de montrer que la rue appartient aux travailleurs et à leurs familles et non pas  aux fachos.

 

Apprendre de l’expérience internationale

 

Les luttes internationales n’ont pas manqué l’an dernier ! Au Québec, la hausse du minerval a entraîné des centaines de milliers de jeunes dans la lutte contre le gouvernement Charest. Dans le sud de l’Europe, le mouvement des Indignés a popularisé l’idée que le pouvoir doit revenir dans les mains du peuple. Aux Etats-Unis, c’est le mouvement Occupy qui a connu un large succès parmi l’ensemble de la population.


En France, la campagne de Mélenchon  a montré qu’un programme de gauche  radical pouvait rencontrer un soutien  énorme. L’analyse de ces expériences et le développement de critiques  constructives sur plusieurs aspects de  ces différents processus sont au cœur de  la réflexion politique d’EGA, afin de se  préparer pour les combats à venir. Nous  accueillons ainsi régulièrement des orateurs internationaux qui peuvent livrer un rapport issu du mouvement social lui-même, sans être contaminé par la propagande des médias dominants.

 

ETUDIANT – TRAVAILLEURS : SOLIDARITÉ !

 

Le 30 janvier dernier, le pays était à l’arrêt, sous l’impact de la grève générale contre les premières attaques antisociales du gouvernement. Pour les médias dominants, c’était une grève de vieux, incapables de faire des sacrifices pour les générations à venir.  Mais les jeunes aussi sont concernés  par ces mesures ! Et pas qu’un peu !  Augmenter l’âge de la pension signifie plus de chômage pour les jeunes  d’aujourd’hui, mais aussi un temps de  carrière de plus en plus élevé. Ce jourlà, partout en Belgique, les Etudiants  de Gauche Actifs ont fait la tournée des piquets dès avant la levée du jour pour  exprimer leur solidarité et renforcer ces piquets. Ainsi, à Ixelles, à l’Athénée Charles Jansens, une trentaine de  jeunes du secondaire s’étaient réunis sous la bannière d’EGA : ‘‘Nous voulons des écoles, du travail, un avenir!’’  Aucun autre piquet écolier n’a été vu  en Belgique depuis les grèves de 1996  dans l’enseignement, et ils étaient déjà  conséquents à l’époque. Cela montre le  potentiel qui existe parmi la jeunesse  quand elle est organisée ! Nous avons aussi organisé différents  meetings au sujet de cette grève. A  Gand, un débat a réuni partisans et adversaires de la grève générale devant  150 personnes. Le lendemain, Marc De  Vos, un des orateurs libéraux, concluait sur tweeter que ‘‘Karl Marx était dans l’auditoire.’’

 

EGA a aussi été très présent dans les  manifestations de solidarité avec les  travailleurs d’ArcelorMittal et a mené  une campagne de solidarité active à  Liège, dans les rues et à l’université.  A l’Université Libre de Bruxelles, l’entreprise sidérurgique voulait participer  à une journée de l’emploi sur le campus. A l’initiative des Etudiants-FGTB, nous avons mené une action de protestation… et le géant du métal a refusé  de venir !

 

rejoins EGA !


Pour les Etudiants de Gauche Actifs,  la crise économique, les divisions (racistes, sexistes, homophobes…), la  destruction de l’environnement (catastrophe de Fukushima ou de BP dans  le Golfe du Mexique…), etc. ont une  même racine : le système économique  à la base de la société, le capitalisme.  Nous prenons le temps nécessaire pour  analyser l’actualité et en discuter entre  nous, car il est évident que sans comprendre le système, lutter contre lui ne  pourrait être efficace. Mais nous ne  sommes pas des intellectuels de gauche dans leur tour d’ivoire. Tout au long  de l’année, nous sommes à l’initiative  d’actions partout en Belgique (‘‘Occupy  University’’ à Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles en octobre dernier, actions  antifascistes, rassemblement de solidarité avec les luttes à l’étranger, etc.) et  participons à d’autres actions plus larges : mobilisations syndicales, manifestation antinucléaire suite à la catastrophe de Fukushima, pour défendre le  droit à l’avortement, contre la répression policière…


Ne nous regarde pas : rejoins-nous !

 

Une nouvelle page de l’Histoire est en  train de s’écrire, participe toi aussi à la  lutte pour une autre société ! Seul, tu  ne peux rien contre ce système. Mais  ensemble et organisés, nous représentons une force qui est destinée à croître à mesure que la colère se développera  face aux conséquences de la crise de ce  système pourri.