La suite des événements se déroulant à l’ULB est prometteuse. Une Assemblée Générale a été organisée ce jeudi 29 Avril pour se mettre d’accord sur des revendications et les actions à venir. Tout ceci dans le but de lutter contre la réforme en Faculté de Philosophie et Lettres, qui n’est qu’une répercussion du processus de Bologne. Cette AG a rassemblé 150 étudiants venus la plupart non plus seulement pour s’informer, mais pour mener des actions afin de se faire entendre. Des revendications ont été votées, telles que l’enseignement à hauteur de minimum 7% du PIB. La demande d’annulation de la réforme a également été votée, avec derrière l’idée d’un moratoire si l’annulation est refusée.
La plupart des étudiants présents jeudi dernier, lors de l’«envahissement» du Conseil Facultaire, l’étaient également à l’AG d’aujourd’hui. Nous avons aussi remarqué la présence de certains professeurs, et la remarquable intervention d’Anne Morelli en début d’AG. Lors de la proposition des actions, deux ont été votées à la quasi-unanimité: la convocation d’un Conseil d’Administration extraordinaire et celle du doyen pour une réunion en petit comité.
Les étudiants sont donc sortis de l’AG scander quelques slogans sur l’avenue principale de l’université, pour ensuite se rendre au bureau du doyen, M. Viviers. Celui-ci, comme le rappelle un étudiant administrateur, a voté pour le plan stratégique du recteur, qui visait à réduire de moitié la totalité des cours existants, puisque jugés plus rentables. Le doyen était en pleine réunion lorsque nous y sommes entrés mais nous avons pu nous mettre d’accord sur une date de réunion pour ce lundi 3 Mai à 12h30. Les étudiants sont vivement invités à se trouver devant la salle où auront lieu les négociations au cas où celle-ci n’aurait pas les fins souhaitées.
Le CA convoqué exceptionnellement se déroulera mercredi ou jeudi prochain, avec la même idée que pour la réunion de lundi, de mobiliser un maximum pour que les étudiants soient devant le CA prêts à protester.
Comme l’ont souligné plusieurs personnes durant l’AG, nous ne gagnerons pas grand chose au CA puisque les étudiants ne sont représentés que par 20%. Ainsi, construire une lutte plus largement, en sortant du cadre des représentants, est un élément fondamental.
Les Etudiants de Gauche Actifs continuent donc d’être contre cette réforme, et mobiliseront les jours qui suivent car plus largement nous revendiquons toujours un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous.