D’une génération perdue à une jeunesse en lutte

agirLa jeunesse est en pleine perte de confiance en soi. Un des mots les plus populaires à suivre ‘jeunesse’ sur le moteur de recherche Google est « perdue ». En 1994, 70% des jeunes avaient confiance en eux ; aujourd’hui, on frôle la moitié. Pis, si on parle de la confiance en l’avenir, à peine 20% de la jeunesse l’est !

Dans les bouquins, le mot-clé concernant la confiance est « progressez » ! Quel vain conseil quand on sait que le gouvernement prépare, à grands coups durs, des réformes qui ne peuvent qu’élargir le cercle des étudiants précarisés, ainsi que celui des futurs-travailleurs.
L’école, c’est gratuit ?
« L’école, c’est gratuit et accessible à tous ! » dixit ceux qui sont assez riches pour ne pas voir partir les 130€ d’abonnement TEC et les 80€ de photocopies et les 80€ de livres à acheter et les 300€ pour les voyages et excursions. C’est sans parler de l’université où cela augmente considérablement avec le prix des syllabus, d’un kot éventuel et du minerval qui a augmenté de 44% en Flandre dernièrement (et ça ne peut qu’arriver en Fédération Wallonie-Bruxelles).
Le « droit d’étudier », c’est quoi ?
Lors des manifestations et des grèves, le gouvernement Michel parle d’un prétendu « droit d’étudier » en vue de nous diviser. Il prétend ainsi que les syndicats bloquent les étudiants sans raisons. C’est faux ! Les précédentes actions syndicales, ainsi que celle à venir défendent l’ensemble des travailleurs et des jeunes. Le droit d’étudier, c’est avoir des transports de qualité pour se rendre en cours, avoir droit à suivre les cours sans travailler sur le côté, c’est avoir accès à la culture ou encore à avoir un boulot à la sortie des études. Le gouvernement crache sur tout cela.
C’est pourquoi, premièrement, les jeunes doivent se tenir informés. Les Étudiants de Gauche Actifs vous proposent pour commencer l’année deux instruments : ce journal et un meeting. Ce dernier sera suivi d’un débat ayant pour but d’aborder les conséquences de l’austérité sur les jeunes, mais également les conséquences du TTIP (voir page 8) dans nos assiettes et sur notre « démocratie ». L’objectif est de réfléchir aux actions que nous pouvons mener sur les campus à l’occasion de la manifestation nationale du 29 septembre. Pourquoi ne pas aussi organiser une action de solidarité avec les travailleurs de Caterpillar qui font face à des crapules de patrons ? Ce sont des dates-clés afin de garantir la protection de notre avenir à tous !