STOP à la répression et aux SAC – STOP au racisme et au fascisme – STOP au capitalisme !

Luttons ensemble pour le socialisme!

Dans un discours prononcé lors de la présentation du prix du ‘‘manager de l’année’’ Jan De Nul le bien-nommé a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est d’ailleurs particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’
Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et ont profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise par ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Évidemment, ce n’est pas la faute des grandes banques – sauvées par l’argent public que nous devons maintenant rembourser. Évidemment, ce n’est pas la faute des capitalistes – qui ne pensent qu’aux profits qu’ils pourront réaliser dans des pays à bas salaire et tant pis sur des usines s’effondrent et causent des centaines de mort comme au Bangladesh. Evidemment, c’est de notre faute.
Nous sommes maintenant embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucune lumière ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage des jeunes a augmenté jusqu’à atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou de louer une maison alors qu’on exige de plus en plus comme condition d’avoir un travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’.
Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe aujourd’hui. Cela donne aux militants d’extrême-droite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.
S’opposer à cette logique, cela signifie de s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes comme en Turquie, mais l’arsenal répressif belge a tout de même considérablement été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces, contre des ‘‘nuisances’’ et ‘‘incivilités’’ souvent fantasques et, très certainement, contre les actions de protestation.
Ne nous laissons pas faire et organisons la résistance ! Fin octobre, une nouvelle manifestation nationale contre les SAC prendra place. D’autre part, nous mènerons des campagnes antifascistes, tant en Belgique qu’en solidarité avec des luttes à l’étranger. Simplement dénoncer le système et ce qu’il engendre est cependant insuffisant, nous devons nous organiser pour défendre un projet de société alternatif. Nous devons être unis contre la crise du système, ses conséquences mais aussi ses causes.
C’est pourquoi nous relions toutes nos campagnes à la lutte contre le capitalisme et pour une société socialiste démocratique. Le capitalisme porte en lui la faim, la misère, le racisme et la répression, malgré toutes les richesses et la technologie disponibles. Ce système ne nous réserve qu’un avenir en forme de cauchemar. Avec le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs, nous voulons construire un outil révolutionnaire capable de lutter pour une société dans laquelle la satisfaction des intérêts de la majorité de la population occuperait la place centrale. C’est ce que nous entendons par socialisme. Ne nous regardez-pas, rejoignez-nous !