Jeunes et Travailleur.euse.s – Luttons ensemble contre la vie chère

16 décembre manifestation nationale en front commun syndical

  • Stop à la précarité – pour l’augmentation de tous les salaires et l’introduction d’un salaire étudiant
  • Stop au sexisme – contre la réforme de pensions et les politiques discriminatoires et anti-sociales
  • Stop à la crise énergétique – pour la nationalisation de tout le secteur de l’énergie contre l’augmentation des factures et la crise climatique

La crise du capitalisme est en train de s’attaquer à nos porte-monnaies. Les jeunes sont écrasés entre les prix qui augmentent et une énorme pression sociale et académique. En travaillant pour survivre, on a moins de chance de réussir dans les études et la détresse mentale est omniprésente. Le front commun syndical est en train de se mobiliser contre la vie chère. Avec la grève et le blocage de l’économie, ils peuvent s’attaquer aux intérêts du patronat et obtenir de réelles victoires. Nous devons nous regrouper dans cette nouvelle manifestation de masse pour aider à construire l’élan vers de nouvelles journées de grève.

Stop à la précarité

Les syndicats s’engagent dans la lutte pour des augmentations de salaires. 90% des étudiant.e.s aujourd’hui sont jobistes. La grande majorité a un contrat précaire avec un salaire qui suffit à peine pour couvrir les factures – sans tenir compte de tous ces jeunes qui travaillent en noir ou dans des stages non-rémunérés. Cela précarise la jeunesse et met une pression vers le bas sur tous les salaires. Nous avons besoin d’une augmentation immédiate de tous les salaires de 2€/h, un salaire minimum de 15€/h et l’introduction d’un salaire étudiant de subsistance pour revaloriser le travail et les études. Ainsi, nous pourrons commencer à faire face à l’appauvrissement de toute la classe travailleuse, dont les jeunes et les femmes sont les premières victimes.

Stop au sexisme

Le sexisme est partout, sur les lieux de travail, d’étude et en dehors. Les femmes et les communautés opprimées sont typiquement les plus touchées par les crises. Partout, là où des politiques discriminatoires et des violences prennent place, nous devons organiser la riposte. Le projet de réforme des pensions va renforcer l’écart de genre et ne tient, entre autres, pas compte du congé parental, du crédit-temps, du congé de naissance et du temps partiel. Le 8 mars doit être un jour de grève féministe qui fait partie d’un plan d’action en crescendo pour arracher des réelles victoires.

Stop à la crise énergétique

Total a déjà réalisé plus de 17 milliards de dollars de profits cette année. Les taxes sur les superprofits sont insuffisantes et font souvent l’objet d’évasion fiscale. Il faut exproprier et nationaliser la totalité du secteur de l’énergie pour réellement contrôler les prix. Toute revendication plus limitée ne peut ni stopper l’appauvrissement collectif brutal, ni faire face au défi climatique. Il faut d’ailleurs combiner avec la nationalisation de l’ensemble du secteur financier pour sérieusement attaquer la spéculation et disposer des moyens pour refinancer les soins de santé, la garde d’enfants, l’enseignement, les transports publics,… Cela permettrait également de mobiliser les ressources nécessaires pour investir dans une énergie verte accessible aux ménages et aux petits commerçants et pour la rénovation et l’isolation du bâti.

Pour le socialisme !

Le marché ne fonctionne pas. Il nous faut une planification rationnelle et écologique de l’économie. Pour éviter une mauvaise gestion bureaucratique de l’économie, celle-ci doit être placée sous gestion et contrôle des travailleuses et travailleurs eux-mêmes. Cela implique la création de comités d’entreprise composés de représentants du personnel et des syndicats élus démocratiquement, et de la collectivité dans son ensemble. C’est ce que nous entendons par l’instauration d’une société socialiste.