Ce vendredi 26 juin une douzaine de militants de gauche se sont réunis devant l’ambassade du Chili pour soutenir la lutte des anciens prisonniers politiques de la dictature du général Pinochet qui vivent dans une situation extrêmement précaire dans le pays. Les manifestants ont remis une lettre à l’ambassadeur pour interpeller la présidente de la République, Michelle Bachelet.
Par Max (EGA-Bruxelles)
Aujourd’hui, c’est tout un mouvement d’ex-prisonniers politiques qui revendiquent le droit de vivre décemment, certains d’entre eux ont entamé une grève de la faim pour être entendus par le gouvernement de Bachelet. Ce gouvernement tout en prétendant représenter l’ensemble des Chiliens (ce gouvernement succède à la droite traditionnelle et venait du centre-gauche et de la social-démocratie) continue à mener des politiques néolibérales au profit de l’oligarchie et des grandes entreprises.
Ce mouvement de lutte mérite tout notre soutien et notre solidarité. Il force aussi à l’admiration parce qu’après avoir connu les persécutions du régime fasciste et néolibéral, ces ex-prisonniers politiques connaissent maintenant le mépris de la haute société et la répression policière. Le Chili connait aussi en ce moment de nombreuses manifestations: les étudiants, les professeurs, etc.
-Solidarité et soutien aux ex-prisonniers politiques, ce sont les combattants de la liberté du siècle dernier, ils ont droit à un statut spécifique reconnu, stable, solide et protecteur.
-Ils ont droit à une sécurité sociale particulière à hauteur de leur besoin, ils ont droit à une protection intégrale qui doit leur permettre de vivre dignement.
-Ils sont liés aux autres mouvements sociaux et ceux-ci ont aussi notre soutien : contre l’enfer du néolibéralisme ils exigent un Chili juste.
La lucha continúa ! La lutte continue !