Elle est où la démocratie ? Partout sur la planète, les politiciens décident du futur de milliards de personnes uniquement dans l’intérêt des banquiers et des patrons. En faisant porter le poids de leur crise sur les épaules de la population, ils poussent des millions de personnes vers un avenir sans espoir, fait de chômage de masse, de contrats pourris, de jobs mal payés, de services publics détruits, de misère, d’enseignement inaccessible, de baisse du pouvoir d’achat et de répression policière.
Ce n’est pas la démocratie, c’est la dictature de la soif de profit. Alors que la majorité de la population doit se serrer la ceinture, les gros actionnaires et les patrons s’en mettent plein les fouilles. Et, en plus, ils ne payent presque pas d’impôt en Belgique grâce à différentes mesures comme la Déduction des intérêts notionnels ! Nous vivons dans un système créé pour les riches, par les riches, où l’on doit faire des sacrifices quand l’économie capitaliste se porte bien pour ‘‘sauvegarder la croissance’’, et en faire d’autres quand le système se casse la gueule. En bref, l’infime élite de super-riches repose au dessus d’une pyramide dont tout le poids repose sur les travailleurs et leurs familles.
Les jeunes veulent des changements révolutionnaires
Le mouvement ‘‘démocratie réelle’’ exprime une aspiration profonde pour une société dans laquelle les gens ont un vrai contrôle sur leurs vies, et ne sont plus à la merci d’une poignée d’ultra-riches, de banquiers voleurs et de politiciens corrompus. Nous avons tous été inspirés par les luttes révolutionnaires en Égypte et en Tunisie, qui ont remis l’idée de révolution à l’ordre du jour. Maintenant, la nouvelle vague d’espoir provoquée par le mouvement ‘‘démocratie réelle’’, qui a démarré en Espagne se répercute à des degrés divers en Grèce, au Portugal, en Italie, en France, en Belgique, en Angleterre, en Pologne,…
Les assemblées sur les places à travers toute l’Espagne ont donné une image vivante des gens se rassemblant, discutant et prenant leurs propres décisions pour le futur. Les assemblées dans les usines, les lieux de travail, les quartiers, les écoles et les universités sont nécessaires pour poursuivre la lutte et construire un mouvement puissant et unifié des travailleurs, des jeunes et des pauvres, organisé démocratiquement par la base, avec une direction qui réponde de ses décisions devant cette base et soit révocable. Les Assemblées devraient être reliées localement, régionalement et nationalement. Ainsi, les délégués pourraient se réunir afin de renforcer le mouvement, mais toujours sous le contrôle des assemblées et sujets à révocation. Ces assemblées peuvent être la base d’une lutte pour un changement réel dans l’intérêt des travailleurs, de la jeunesse, des chômeurs et des retraités.
Le capitalisme ne représente aucune alternative, il sera toujours la dictature des marchés. Il ne pourra pas donner naissance en son sein à une réelle démocratie. Il faut une alternative anticapitaliste. Nous sommes pour une alternative basée sur le contrôle démocratique des moyens des secteurs-clés de l’économie (finance, énergie, transport,…), c’est-à-dire leur expropriation pour qu’ils soient nationalisés sous le contrôle démocratique de la collectivité, des travailleurs et des jeunes. A partir de là, l’économie pourrait être orientée vers la satisfaction des besoins de la majorité grâce à une planification démocratique de la production.
C’est ce pourquoi nous nous battons, et ce pourquoi nous vous invitons à nous rejoindre : pour une démocratie réelle, maintenant ! Pour une démocratie socialiste !