Pour la démocratie réelle – brisons la dictature des banquiers et des patrons !

Ce n’est pas la démocratie ! Partout sur la planète, les politiciens décident du futur de milliards de personnes dans l’intérêt des banquiers et des patrons. En faisant porter le poids des conséquences de leur crise sur les épaules de la populations, ils poussent des millions de personnes vers un avenir sans espoirs, fait de chômage de masse, de contrats pourris, de jobs mal payés, services serrés, allocations réduites, éducation inaccessible, montée en flèche des prix et répression policière.

 

Pendant que la majorité de la population doit se serrer la ceinture, les entreprises du CAC 40 continuent d’empocher des milliards. En France, Sarkozy compte bien terminer son mandat comme il l’a commencé : en faisant des cadeaux à ses amis des  familles les plus riches ; le parlement vient donc de décider de diviser par 4  l’impôt sur la  fortune. Et pour détourner notre attention et nous diviser, le gouvernement multiplie les déclarations racistes.

Cependant aujourd’hui plus aucun parti n’offre de perspectives aux jeunes et aux travailleurs qui cherchent une alternative à ce système. Quelque soit le résultat de l’élection présidentielle, c’est la même politique d’austérité qui sera mise en place.

Les jeunes veulent des changements révolutionnaires

Le mouvement «démocratie réelle» exprime une aspiration profonde pour une société dans laquelle les gens ont un vrai contrôle sur leurs vies, et ne sont plus à la merci d’une poignée d’ultra-riches, de banquiers voleurs et de politiciens corrompus. Nous avons tous été inspirés par les luttes révolutionnaires en Égypte et en Tunisie, qui ont remis l’idée de révolution à l’ordre du jour. Maintenant la nouvelle vague d’espoir provoquée par le mouvement «démocratie réelle», qui a démarré en Espagne, se répercute, à des degrés divers, en Grèce, au Portugal, en Italie, en France, en Belgique, en Angleterre, en Pologne…

Les assemblées sur les places à travers toute l’Espagne ont donné une image vivante des gens se rassemblant, discutant et prenant leurs propres décisions pour le futur. Les débats sur la place Syntagma à Athènes ont pris cela en main.

Les assemblées dans les usines, les lieux de travail, les quartiers, les écoles et les universités sont nécessaires pour continuer la lutte et construire un mouvement puissant et unifié des travailleurs, des jeunes et des pauvres, organisés démocratiquement par la base, avec une direction qui réponde de ses décisions devant la base et qui soit révocable. Cela pourrait être relié localement, régionalement et nationalement. Ainsi les délégués de ces assemblées pourraient se réunir – mais toujours sous le contrôle des assemblées et sujets à révocation.

Ces assemblées peuvent être la base d’une lutte pour un changement réel dans l’intérêt des travailleurs, de la jeunesse, des chômeurs et des retraités. C’est ce genre de lutte qui pourrait remplacer les politiciens corrompus qui vivent entourrés de privilèges, entièrement déconnectés des préoccupations de la majorité, par des représentants élus ne touchant pas plus que le salaire d’un ouvrier qualifié.

Faire partie du mouvement

Le mouvement espagnol mobilise pour une manifestation à Barcelone contre le vote des coupes budgétaires dans le parlement catalan. L’assemblée de Madrid appelle une manifestation dans toute les villes européennes le 19 juin. Le mouvement grec est en train de mobiliser pour une grève générale le 15 juin et demande aux participants d’occuper les places ensuite.

Nous appelons à participer et à organiser des actions internationales de solidarité autour du 15 et du 19 juin :

-Pour la démocratie réelle – fin de la dictature des banquiers, des patrons et de leurs politiciens. Pour une économie planifiée démocratiquement, qui mette les biens de la société dans les mains des millions de travailleurs et pas des millionnaires.

-Santé et éducation gratuite, des emplois décents et pour tous. Du fric pour les emplois et l’éducation pas pour les banquiers. Partage du travail entre tous, sans perte de salaire !

 -Pas de coupes, de privatisations, de licenciements ! Faisons payer les grosses entreprises, les actionnaires et les banques pour la crise. Nationalisons ces institutions sous contrôle et gestion démocratique !

 -Dégageons de la Grèce du Portugal et de l’Irlande ceux qui veulent nous imposer l’austérité : l’UE, le FMI et la Banque centrale européenne  ! Ce n’est pas notre dette, nous ne la payerons pas !

 -Solidarité internationale contre les coupes, le racisme, le chômage et la pauvreté. Pour des actions internationales de grèves, vers des grèves générales partout en Europe.

        De tels mouvement vont continuer à l’automne, il faut les préparer dès maintenant ! En s’appuyant sur le mouvement actuel il est possible de préparer des luttes de masse coordonnées internationalement contre l’austérité !