Il y a certaines choses que l’on ne vous dit pas sur le capitalisme…

 

Il y a certaines choses que l’on ne vous dit pas sur le capitalisme…

Alors que la crainte d’une nouvelle récession se fait sans cesse plus préoccupante, politiciens et économistes ne parlent plus que de ‘‘stabilisation’’, de retour à la ‘‘normale’’ pré-2008 (on ne parle même plus des ‘‘30 glorieuses’’ d’après guerre). Face à cet avenir incertain, de plus en plus nombreux sont ceux qui, effrayés, détournent le regard du caractère profond de l’actuelle crise systémique pour lorgner sur un passé, proche ou plus lointain, où tout semblait aller pour le mieux.

 

En fait, même selon ses propres critères, le capitalisme est un échec. Au cours de ces trente dernières années, l’influence grandissante du néolibéralisme a entraîné de moindres performances économiques partout à travers le monde. Les ingrédients de base de cette recette pro-riches étaient la dérégulation des marchés (particulièrement du secteur financier), la dégradation progressive de l’intervention de l’Etat dans l’économie (privatisations, libéralisations,…), une réduction massive de l’imposition des entreprises et des riches et, enfin, un assaut organisé contre les travailleurs et les droits syndicaux. Toutes ces mesures puisaient leur justification dans l’idée que les ressources seraient mieux gérées ainsi et que la richesse finirait par ‘‘ruisseler’’ du haut vers le bas, conduisant à une plus grande prospérité pour tous.

Des riches plus riches, des pauvres plus pauvres

Le principal succès remporté par le néolibéralisme est d’avoir augmenté les profits, les revenus et la fortune des capitalistes. Entre 1979 et 2006, le pourcent le plus riche des Etats-Unis a doublé sa part de possessions dans le revenu national (de 10% à 22,9%). Le 0,1% situé tout au sommet a même réussi à plus de tripler ses avoirs, en passant de 3,5% en 1979 à 11,6% en 2006. Selon l’hypothèse néolibérale, une croissance économique plus rapide devait également faire partie du processus. Sauf que, selon les données de la Banque Mondiale, l’économie mondiale a connu une croissance annuelle moyenne de 3% durant les années ‘60 et ‘70, pour une moyenne de 1,4% entre 1980 et 2009.

Alors que les revenus des actionnaires ont connu une véritable explosion, ceux des travailleurs et de la classe moyenne n’ont goûté qu’à la stagnation. De 1980 à aujourd’hui, les revenus des dirigeants d’entreprises (salaires, stock options,…) sont passés d’un rapport de 30 à 40 fois le revenu moyen d’un travailleur à… 300 à 400 fois l’équivalent du salaire d’un travailleur de base! Parallèlement, le plein emploi s’est évanoui au profit d’un chômage de masse tandis que se généralisaient les emplois précaires et sans protection syndicale. Cette stagnation des revenus des travailleurs a miné la demande en biens et services, jusqu’au moment ou cette chute des revenus a été compensée par le développement des dettes et emprunts, afin de doper la consommation.

De fait, il était possible de prêter de gigantesques masses d’argent, comme les investisseurs se tournaient de plus en plus vers un secteur financier au développement colossal puisque les investissements dans de nouveaux moyens de productions ne garantissent plus un taux de profit suffisant à leurs yeux. Le développement des nouvelles technologies et de la productivité était graduellement devenu un sérieux problème, en mettant sous pression le taux de profit et en poussant à économiser sur les salaires des travailleurs, qui de ce fait étaient constamment moins aptes à écouler la production. Le secteur financier s’est donc senti progressivement moins concerné par les perspectives à long terme de la production.

La formidable augmentation des profits du secteur financier n’a pas entraîné de similaire croissance de l’économie, ni de la productivité, et encore moins du niveau de vie de la majorité de la population. Et, malgré le développement de tout un tas de dérivés financiers visant à minimiser les risques, l’instabilité économique s’est accrue, avec toute une série de crashs financiers majeurs de la crise asiatique de 1997 jusqu’au point culminant de la crise survenue en 2008.

There Is No Alternative

Avec la dégradation de la situation économique d’après-guerre, l’idéologie et les politiques keynésiennes (intervention de l’État, dépenses sociales élevées et tentatives relatives de contrôle de l’économie nationale) ne correspondaient plus à la période. Elles ont donc peu à peu fait place au monétarisme de Milton Friedman et de ‘‘l’École de Chicago’’ (notamment célèbre pour avoir utilisé le Chili de Pinochet comme véritable laboratoire du néolibéralisme). Leur politique était basée sur la ‘‘main invisible’’, théorie selon laquelle le marché était capable de s’autoréguler, idée de plus en plus présentée comme une évidence quasi-scientifique. Et, même si ça ne fonctionnait pas parfaitement, il n’y avait pas d’alternative (‘’There Is No Alternative’’, Tina). Suite à la crise financière de 2008, Alan Greespan, à la tête de la Federal Reserve (la Banque centrale américaine), a dû confesser que cette idée était fausse et qu’il avait eu bien tort d’y croire.

A partir des années ’80 et de la contre-révolution de Thatcher (en Grande-Bretagne) et de Reagan (aux USA), les académiciens monétaristes du type de Friedman, auparavant considérés comme une petite clique d’économistes de droite, ont fourni le soutien intellectuel nécessaire au développement de ces politiques, faites pour s’adapter aux nouvelles conditions matérielles de la société afin de vigoureusement redéfinir les rapports entre travail et capital (à la faveur de ce dernier). Cet armement idéologique a considérablement été renforcé par l’effondrement du stalinisme. En l’absence de toute alternative idéologique de la part des dirigeants des partis ouvriers traditionnels, les idées néolibérales se sont diffusées dans de plus larges franges de l’opinion publique.

Comment coordonner l’économie ?

La contradiction fondamentale du capitalisme est que le processus de production est socialisé alors que la propriété des moyens de production est privée. La production capitaliste actuelle requiert un haut degré d’organisation sociale, mais les lois de la propriété privée des moyens de production et de la concurrence empêchent toute planification et entraîne une production anarchique se traduisant par des crises périodiques. Il est crucial et urgent de coordonner l’économie, de voir comment produire ce qui est exactement nécessaire à la collectivité, et de façon beaucoup plus efficace.

La division du travail entre les diverses entreprises s’est très fortement développée jusqu’à aujourd’hui, et les entreprises sont fort dépendantes les unes des autres. La nature sociale du processus de production s’est largement intensifiée. Aujourd’hui, entre un tiers et la moitié du commerce international concerne des transferts entre différentes unités au sein même des multinationales. D’autre part, les grandes entreprises ne peuvent poursuivre leur course aux profits à large échelle que grâce au soutien d’institutions publiques comme le système légal, l’enseignement et la formation des travailleurs, les subsides publics pour la recherche et le développement,… Toutes choses connaissant un degré de planification assez élaboré, mais hélas en restant dans le cadre de la course aux profits et de la concurrence inscrite au plus profond du système capitaliste.

Les secteurs clés de l’économie doivent être nationalisés et placés dans les mains de la collectivité pour procéder à une coordination des diverses unités de production, basée sur la satisfaction des besoins de la majorité de la population, dans le respect de notre environnement. Toutes les petites entreprises ne seraient pas nécessairement nationalisées, mais intégrées dans le cadre global de la planification établie. Cette planification centrale n’est pas une utopie, comme l’ont démontré les différents Etats durant les deux guerres mondiales, qui ont massivement introduit des éléments de planification dans le cadre de l’effort de guerre.

Mais pour être soutenable à long terme, pour reprendre les termes du révolutionnaire Léon Trotsky, une économie planifiée a besoin de démocratie comme un corps a besoin d’oxygène. Nombreux sont ceux qui rejettent tout système de planification à la simple idée du cauchemar stalinien et des dictatures bureaucratiques copiées sur le modèle de l’Union Soviétique. Mais il faut bien considérer que la dégénérescence de l’URSS ne provient pas de la ‘’folie d’un homme’’ ou du ‘’lien naturel entre le communisme et le stalinisme’’, mais de conditions historiques très précises (l’isolement d’un pays économiquement et culturellement arriéré, avec une classe ouvrière très limitée et un gigantesque analphabétisme,…) qui ont permis l’émergence d’une bureaucratie contre-révolutionnaire.

Des comités démocratiquement élus, avec des représentants révocables à tout moment par leur base, peuvent élaborer un plan économique flexible, adapté et coordonné à tous niveaux (local, régional, national et international) et continuellement amélioré par l’implication active de comités de base, tant du point de vue de la production elle-même que de la distribution ou encore de la vérification de la qualité des produits. Une société basée sur ces comités de quartier, d’usine, d’école,… – une société socialiste démocratique – est la meilleure réponse qui soit contre la dictature des marchés et des spéculateurs.

Questions fréquemment posées sur le socialisme

Conséquence du développement du mouvement Occupy, l’opposition face au système économique et politique est devenue monnaie courante. Difficile d’imaginer que la femme au bandana sur la couverture du Time – représentation du “Manifestant”, personnalité de l’année selon le Time – puisse avoir quoi que ce soit de positif à dire au sujet du capitalisme, et l’omniprésence du masque de Guy Fawkes – popularisé par “V for Vendetta” – souligne encore plus à quel point les idées révolutionnaires sont à présent répandues.

Cependant, ce soutien croissant apporté à un changement de système n’a pas encore conduit à des discussions sérieuses quant à une quelconque alternative. Un nouveau sondage du Pew publié le 28 décembre 2011 indique que les personnes noires ou de moins de 30 ans sont majoritairement en faveur du socialisme, mais n’explique en rien ce qu’est le socialisme, ou comment un système politique et économique socialiste fonctionnerait. Nous vous offrons cet article comme base de discussion.

Comment fonctionnerait une économie socialiste?

Sous le capitalisme, les institutions où d’immenses richesses sont centralisées (les grandes entreprises) dirigent l’économie, et exploitent les plus pauvres pour accroître leurs propres richesses. Le but d’une économie socialiste est de renverser la vapeur : ce serait la classe ouvrière qui serait aux commandes de l’économie, et utiliserait les richesses et la productivité de la société pour améliorer ses conditions de vie. Pour cela, il faudrait rendre publiques les ressources des banques et des grandes entreprises, et les gérer de manière démocratique.

Employer les chômeurs, redéfinir le budget et créer de l’emploi en tenant compte des priorités sociales – soins de santé, éducation, énergie propre, etc. – donnerait un énorme coup de fouet à la productivité et créerait des richesses. Une planification démocratique de l’économie permettrait à tout le monde d’avoir un travail bien rémunéré, un accès à des soins de santé de qualité, à un enseignement gratuit à tous les niveaux, et, bien sur, aux besoins vitaux tels que la nourriture et un logement. Mais cela ne se limiterait pas à ces bases; nous pourrions soutenir et encourager les musiciens, artistes, réalisateurs, designers, etc de façon à favoriser un développement culturel.

Ce système économique nécessiterait une planification réfléchie, mais c’est déjà le cas d’une certaine manière sous le capitalisme. Des multinationales plus grandes que des Etats planifient déjà leurs niveaux de production et de distribution, décident des prix, et cela sans pour autant s’effondrer, rien ne dit que les travailleurs seraient incapables de faire de même.

La différence sous le capitalisme, c’est que la planification n’est que partielle, incomplète, et antidémocratique, le but étant de maximiser les profits d’une élite. Sous le socialisme, nous pourrions décider des investissements en ayant une vue d’ensemble de l’économie mondiale, afin de subvenir aux besoins humains, de conserver un environnement sain, et de garantir à chacun le droit à une existence libre.

Un système économique socialiste devrait être intégré de par le monde. C’est déjà le cas sous le capitalisme, nous vivons en effet dans un monde d’interdépendance. La globalisation vue par le capitalisme consiste à exploiter les économies les plus faibles, et à plonger dans une misère sans cesse croissante les travailleurs de par le monde. Sous le socialisme, l’intégration d’une économie globale aurait pour but d’améliorer la vie des gens.

Une économie socialiste gérerait l’environnement de manière très différente. Tant que maintenant, les compagnies n’ont que faire des taxes environnementales, car elles peuvent les faire payer au public. Les coûts liés à la pollution de l’air et de l’eau sont réels, mais ils ne représentent pas une menace pour une entreprise comme Monsanto. Voilà pourquoi aucune corporation ne bougera le petit doigt pour l’environnement sur base des principes du marché libre.

Une économie démocratiquement planifiée empêcherait les corporation de faire des profits en externalisant les coûts liés à la pollution. Au lieu de cela, l’efficacité, la préservation de l’environnement, et la satisfaction des besoins de base de chacun seraient les critères de décision économique. Au lieu de promouvoir des mesures inadéquates telles que les ampoules économiques et la sensibilisation au recyclage, une économie socialiste investirait dans un total renouveau de la production, mettant à profit les dernières technologies vertes pour assurer la protection de l’environnement et la création de millions d’emplois.

Comment fonctionnerait une démocratie socialiste?

La « démocratie » actuelle se limite à nous faire voter une fois de temps en temps afin de décider quel riche politicien prendra les décisions pour nous. Cela n’a bien sur rien de démocratique, encore moins quand la corruption issue des corporations s’en mêle.

Au contraire, une démocratie socialiste serait une démocratie omniprésente, de semaine en semaine, présente sur tous les lieux de travail, dans toutes les écoles et communautés. Les travailleurs effectuerait une rotation des tâches, et les managers élus seraient révocables à tout moment si le besoin s’en faisait sentir. Chaque décision pourrait être réévaluée par un vote de la majorité.

Le programme et les politiques scolaires, plutôt que d’être imposées par des administrateurs incompétents et des bureaucrates, seraient discutées conjointement par les parents, les professeurs et les étudiants. Des conseils de quartier décideraient de qui peut ou ne peut avoir une forme d’autorité, et dicteraient à leurs élus comment prioriser leurs efforts..

Tout investissement et décision économique se ferait démocratiquement. Les lieux de travail et les quartiers éliraient des représentants à de massifs conseils locaux et régionaux, qui eux-mêmes éliraient des décideurs nationaux. Les représentants élus ne devraient avoir aucun privilège que ce soit comparé à leur électorat, et ils seraient révocables à tout moment.

Afin de faciliter ce processus décisionnel démocratique, les horaires de travail et d’études devraient prévoir du temps pour des conseils et des discussions quand aux décisions. Grâce aux richesses nouvellement créées, la semaine de travail serait réduite afin de prodiguer aux gens le temps et l’énergie pour s’impliquer politiquement, et se réaliser hors du travail ou du cadre scolaire.

Une élite bureaucratique ne prendrait-elle pas le dessus?

Cela va sans dire, aux prémices d’une société socialiste, une lutte contre les carriéristes et la corruption sera nécessaire. Le bagage idéologique pernicieux issu de siècles de domination de classe ne s’évaporera pas d’un claquement de doigts. Mais en faisait des ressources productives de la société un bien public, en éliminant les privilèges, et en établissant les structures d’une gestion et d’un contrôle démocratiques, les obstacles barrant la route des aspirants bureaucrates seraient immenses.

L’évènement qui fait craindre une prise de pouvoir de la bureaucratie est l’arrivée de Staline au pouvoir en Union Soviétique quelques années après la révolution russe de 1917. Cette dégénérescence tragique de la Révolution Russe a été débattue par des marxistes dans de nombreux ouvrages. La conclusion que l’on peut tirer de ces évènements après une analyse historique sérieuse, c’est que cette dégénérescence n’était ni naturelle, ni inévitable, mais juste un concours de circonstances particulières.

Au moment de la révolution, la Russie était l’un de pays les plus pauvres, et la situation ne n’est guère améliorée lorsque les capitalistes détrônés, soutenus par 21 armées étrangères, on fait usage de violence pour récupérer le pouvoir des mains des assemblées démocratiques, ce qui a conduit a une guerre civile sanglante. Bien que la révolution prenait place ailleurs également, notamment en Allemagne, tous les mouvements furent réprimés, laissant la Russie isolée.

Ce n’était pas le terrain idéal sur lequel fonder le socialisme. La base même du socialisme, c’est d’avoir suffisamment de moyens pour subsister, mais la Russie manquait de moyens. Dans ce contexte, les structures démocratiques des Soviets (les assemblées de travailleurs) ont cessé de fonctionner. Qui se soucie d’aller aux réunions politiques sans savoir s’il pourra se nourrir le soir?

C’est cette sape du pouvoir des travailleurs, aggravée par l’isolement et le déclin économique du pays, qui a permis la bureaucratisation de la société et la montée de Staline en tant que leader. Mais ce n’eût rien de naturel. Staline a eu recours à l’emprisonnement, au meurtre et à l’exil, et a forcé des millions de gens dont le seul crime était leur attachement aux principes démocratiques de la révolution de 1917 à se soumettre.

Cette expérience illustre l’importance de faire de la lutte pour le socialisme une lutte globale. A cause d’impérialistes pillant des ressources à travers le monde, certains pays pourraient manquer d’une base économique stable pour se mettre au socialisme, et auraient besoin de négocier avec des pays plus riches. Si la Russie avait pu recevoir la soutien ne serait-ce que d’un seul pays, comme l’Allemagne, l’histoire serait aujourd’hui bien différente.

Ne serait-ce pas plus facile de réformer le capitalisme?

Contrairement aux récits populaires, l’histoire du capitalisme n’est pas celle d’un progrès constant vers des sommets de démocratie et de richesse. Chaque réforme a nécessité une lutte de masse, remettant souvent en doute les fondements mêmes du système.

Les réformes ne sont pas des cadeaux de politiciens au grand coeur, mais des concessions accordées dans l’unique but d’apaiser le mouvement et de faire oublier les vraies revendications. Que cela concerne les droits civils, le week-end de congé, ou le droit d’organiser uns syndicat, chacune de ces réformes a nécessité un combat constant contre la logique capitaliste, combats dans lesquels nombre d’innocents furent éliminés par les élites désireuses de mettre un terme à la lutte.

Sous le capitalisme, même ces réformes partielles ne sont pas permanentes. Comme nous avons pu le voir ces dernières décennies, les capitalistes n’hésitent pas à annuler leurs réformes quand ils pensent pouvoir se le permettre.

Les programmes sociaux pour lesquels les gens se sont battus bec et ongles par le passé se disloquent ou disparaissent sous des coupes budgétaires. Après avoir presque annihilé les syndicats dans le privé –où moins de 7% des travailleurs sont syndiqués – les politiciens se tournent maintenant vers le secteur public, dont un tiers des travailleurs n’est toujours pas syndiqué.

Une base stable pour des réformes effective demanderait que les travailleurs s’emparent du pouvoir pour le gérer eux-même – c’est à dire, rejeter le capitalisme en faveur du socialisme. C’est bien simple, lutter pour des réformes, et lutter pour le socialisme, sont deux choses identiques.

En théorie, ça sonne bien, mais en pratique?

La seule constante en histoire est le changement ininterrompu. Des anciens Etats esclavagistes aux seigneuries féodales jusqu’au système capitaliste global d’aujourd’hui, les gens n’ont cessé de rejeter les anciens systèmes dés qu’ils devenaient un frein au développement. Là où réside l’utopie, c’est dans la pensée que la guerre, la pauvreté et la destruction de l’environnement peuvent être réglés par le capitalisme.

Bien que le socialisme soit réaliste, il n’est pas inévitable. Encore et toujours, le capitalisme a conduit les opprimés et les travailleurs à se révolter. Nombreuses ont été les révolutions cette année, notamment en Egypte et en Tunisie. Mas bien que beaucoup aient réussi à détrôner le gouvernement, peu sont parvenues à un changement de régime. Le capitalisme renaîtra sans cesse, au détriment des pauvres, des jeunes et des travailleurs, si nous ne le remplaçons pas par un système meilleur.

C’est là que les socialistes entrent en scène: Nous prenons l’étude de l’histoire au sérieux, apprenant à la fois des défaites et des succès qu’ont connus les révolutions. Nous répandons cette connaissance au maximum afin d’établir le socialisme avec succès . Cela ne revient pas qu’à se plonger dans des bouquins. Cela nécessite de s’engager et construire les mouvements actuels, de mettre en avant des idées socialistes tout en apprenant des autres en lutte, construire notre avenir ensemble.

Si tu es d’accord avec ces idées, n’hésite pas à nous rejoindre !