Ce n’est un secret pour personne, les transports collectifs comme le train ou le bus sont plus écologiques qu’acheter chacun sa propre voiture et de faire des trajets seul dedans la plupart du temps. C’est simple, un bus avec 120 personnes à bord, ça pollue moins que 120 voitures. Et c’est pareil avec un train qui transporte plusieurs centaines de passagers d’un coup.
Évidemment, pour stimuler les gens à prendre les transports collectifs, il faut que ceux-ci soient de qualité, avec une offre suffisante et abordable au niveau du prix (ou gratuit). C’est pourquoi les transports collectifs doivent fonctionner dans une logique de services au public et pas dans une logique de profit. Pourtant, les prix à la SNCB et à la TEC ne font qu’augmenter et la qualité n’est pas vraiment au rendez-vous !
Comment en est-on arrivé là ?
Les différents gouvernements n’ont fait que diminuer les investissements dans les services publics. À la SNCB, le gouvernement de droite veut économiser 3 milliards d’euros d’ici 2019 et supprimer 7000 emplois (soit 1 sur 5). Avec moins d’argent et moins de personnel, la qualité des services de transports collectifs va encore diminuer. Dans ces conditions, le service minimum, c’est tous les jours ! Quand on sait que les cadeaux fiscaux pour les voitures de société coutent 4,1 milliards d’euros chaque année, on comprend que la volonté du gouvernement n’est pas de favoriser les transports publics et l’environnement.
Si on veut des transports publics accessibles et de qualité, avec un service maximum, et si on veut sauver l’environnement, soutenons les cheminots dans leur lutte pour un refinancement des transports publics. Soutenons leurs grèves, car c’est aussi pour nous qu’ils la font, et rendons-leur (lorsque c’est possible) une visite de solidarité sur le piquet.