Participe à la marche mondiale des femmes – samedi 6 mars à bruxelles – 12h30 grand place
La Marche mondiale des Femmes se tiendra le 6 mars prochain à Bruxelles, dans le cadre de la journée internationale des Femmes (le 8 mars). Partout dans le monde, le sexisme est toujours bel et bien présent. La Belgique n’est pas épargnée, comme le démontre en un instant la façon dont les entreprises utilisent l’image de la femme comme outil de vente pour n’importe quel produit; des voitures, aux boites de nuit. Cela dans le seul but d’augmenter leurs profits.
Cette image de la femme comme objet sexuel ou représenté «dans son rôle traditionnel» est également présente dans notre unif. De nombreux cercles étudiants folkloriques, culturels, régionaux ou politiques n’hésitent pas à y recourir pour attirer facilement l’attention. Ce type d’affiches dégradantes fait malheureusement partie de la routine, mais cela a un impact important sur le comportement des étudiants et des étudiantes.
Dans l’ensemble de la société, le sexisme a des conséquences directes sur les femmes et les jeunes filles. L’image de la femme actuellement véhiculée dans les médias et ailleurs est néfaste au point d’entraîner des problèmes comme la boulimie (90% des personnes touchées par cette maladie sont des femmes), le stress, etc. Sans encore parler du harcèlement sexuel et de la violence. Un tiers des femmes avoue avoir subi des violences sexuelles à l’école, sur son lieu de travail ou encore dans leur famille.
Le comportement sexuel des jeunes s’en trouve lui aussi fortement influencé. EGA défend l’émancipation sexuelle de chacun – libre et sans contrainte – mais s’oppose l’image de soumission associée aux femmes ainsi qu’à la commercialisation du corps de la femme.
La crise du capitalisme que nous traversons touche particulièrement les femmes du fait de leur position sur le marché de l’emploi. Le sexisme est partout, y compris sur le lieu de travail. Une femme gagne ainsi, en moyenne, 76% du salaire d’un homme. Les femmes occupent plus de 80 % des emplois à temps partiel, obligées de jongler entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Elles sont également 2 fois plus touchées par des contrats à durée déterminée que les hommes.
Face à la crise, les partis bourgeois appliquent l’austérité et de nombreuses années difficiles s’annoncent pour la population et les jeunes plus particulièrement. On prévoit une diminution des moyens dans l’enseignement supérieur. Le coût, déjà conséquent, que représente les études s’en verra ainsi augmenté, avec un impact direct sur les jeunes filles. Certaines ont, déjà à l’heure actuelle, recours à la prostitution pour pouvoir payer leurs études et ceci ne fera sans doute que s’amplifier.
EGA appelle chacun à prendre part à la manifestation du 6 mars d’une part et d’autre part à ce que les cercle étudiants et les étudiant(e)s membres de l’un ou l’autre cercle mènent le débat au sein de leurs réunions, assemblée des membres,… afin d’adopter une attitude anti-sexiste tant dans son matériel que dans ses activités.
Il est absolument nécessaire de lutter pour une réelle émancipation de la femme. Ce n’est pas une lutte contre les hommes, mais bien une lutte commune pour des emplois convenables et des salaires décents pour tous, pour des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches «domestiques»,… Le capitalisme n’a de cesse de diviser les travailleurs au maximum pour pouvoir maximaliser les profits à court termes pour une poignée d’actionnaires.
- Contre la violence envers les femmes
- Contre le démantèlement des services de base (soin de santé, logement…)
- POUR Des emplois convenables et des salaires décents pour tous
- POUR Des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches « domestiques »