Réponse à l’interdiction de distribution de tract
Il y a quelques semaines, une plateforme montoise en faveur d’un enseignement de qualité pour tous a été lancée. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) participent à cette plateforme, également composée de Comac, des jeunes FGTB, des jeunes CSC, d’ECOLO-J, ainsi que des JAC, de la JOC et de la FEF, qui ont rejoint dernièrement (j’espère n’oublier personne, je me base sur ceux que j’ai vu au moins une fois en réunion). Malheureusement, des atteintes à la liberté d’expression se sont récemment manifestées au sein de l’initiative. Nous nous devons de les expliquer et de les dénoncer.
Au sein du mouvement étudiant, ce n’est pas la première fois que l’on essaie de nous empêcher de diffuser nos idées. Comac et la FEF ont plusieurs fois tenté cela, brisant de fait l’unité du mouvement. Signalons d’ores et déjà que le Conseil Etudiant de Gand (GSR), l’un des principaux initiateurs de la campagne en faveur de l’organisation de manifestations le 28 mars, a invité les organisations participantes aux plateformes flamandes à ne pas hésiter à apporter tout leur matériel : « Nous appelons les associations à autant que possible apporter leurs drapeaux, rubans,… à la manifestation. C’est ainsi que la diversité des personnes présentes s’exprime le mieux. ».
Une initiative intéressante dans la lutte pour le refinancement de l’enseignement
Avec EGA et le PSL, nous étions très enthousiastes à l’idée que se constitue une plateforme en faveur d’un enseignement public de qualité, accessible à tous. Cette revendication ainsi que celle du refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB figurent dans notre programme depuis bien longtemps et nous avons déjà organisé de nombreuses manifestations et participé à de nombreuses plateformes à ce sujet par le passé. Nous ne pouvions donc que nous réjouir à l’idée que des cercles étudiants, des syndicats et des organisations aux programmes et sensibilités politiques parfois fort différentes se fédèrent sur base de cette revendication. Cela ne peut que renforcer le mouvement étudiant, son unité autour de cette revendication étant clairement un premier pas important sur le chemin de la lutte pour un refinancement.
Nous nous sommes donc engagés à participer à cette plateforme en y mettant les forces dont nous disposons sur Mons.
Malgré les cafouillages, notre volonté est de participer à cette plateforme
Nous avons participé aux diverses réunions de la plateforme et nous y avons constaté certains cafouillages ou zones d’ombre, comme par exemple dans l’explication que la représentante de Comac nous a donnée sur l’origine de la plateforme.
D’une plateforme lancée par Comac, elle est devenue une plateforme nationale de la VVS/FEF qui s’est déclinée localement et finalement elle nous a expliqué lors d’une autre réunion qu’elle s’était trompée et que la plateforme nationale est un regroupement de représentant de plateformes locales. Nous ne nous en sommes pas ému pour autant.
Qu’elle nous dise qu’elle a récemment participé à une réunion de cette plateforme nationale comme représentante de la plateforme de Mons alors que les organisations composant cette plateforme n’étaient pas au courant, nous le considérons comme un peu plus problématique et relevant d’un manque d’honnêteté et de démocratie. Mais nous ne nous somme pas fâchés pour autant, puisque nous aurions quand même voté pour qu’elle nous représente à cette réunion, si elle nous l’avait demandé.
Que la plateforme de Mons soit utilisée pour populariser l’enquête que Comac a effectué auprès des étudiants, alors que dans d’autres universités Comac l’a présentée en son nom propre, nous l’avons également laissé passer. Que Comac propose que les différentes composantes de la plateforme ne prennent pas la parole lors de la manifestation afin de laisser la parole aux »étudiants » – des membres de Comac, par hasard – accompagnés de l’un ou l’autre pour parler au nom de la plateforme, nous l’avons de nouveau laissé passer.
Ce ne sont là que quelques exemples. Si nous avons accepté toutes ces petites man?uvres, c’est que nous pensons que l’existence de discussions, d’actions et de manifestations en faveur d’un refinancement de l’enseignement sont tellement bénéfiques au mouvement étudiant que nous pouvions fermer les yeux sur ces quelques zones d’ombres.
La seule chose à laquelle nous tenons comme à la prunelle de nos yeux, c’est que dans tout ce bazar, et en respect vis-à-vis des positions communes de la plateforme, chaque organisation dispose tout de même de sa pleine liberté d’expression. Ce qui implique le droit de discuter, y compris par la distribution de tracts, par l’expression de sa liberté de presse en proposant un journal ou par toute autre forme de liberté politique démocratique.
Nous sommes donc très choqués par la volonté de la plateforme d’interdire la distribution de tracts ou autre lors de la manifestation du 28 mars. C’est pour nous une grave atteinte à la liberté d’expression. En tant que socialistes de lutte, nous nous battons pour une société qui sera plus démocratique que celle où nous vivons actuellement, pas pour l’inverse. Tuer dans l’?uf le débat d’idées ne nous semble pas un bon moyen d’y parvenir.
L’unité, oui, mais comment ?
Le principal argument qui nous a été donné est celui de l’unité, je cite le PV de la réunion : « Nous avons pris cette décision car nous trouvons important de défendre l’unité du mouvement étudiant. C’est un mouvement que l’on veut porter encore longtemps, la manifestation du 28 n’est qu’un premier pas, c’est pour ça qu’il faut être cohérent. On organise cette manifestation pour défendre des revendications nationales en faveur des étudiants et pas pour vendre nos organisations aux étudiants. »
Pour nous, l’unité sans liberté d’expression n’a d’unitaire que le nom, c’est une unité de façade, purement abstraite, comme un couvercle que l’on met sur les différentes sensibilités politiques et, qui comme pour la marmite qui bout, est prêt à exploser à n’importe quel moment. C’est à proprement parler une mascarade. Nous refusons cette fausse unité, hypocrite, pour lui préférer une unité véritable, c’est à dire concrète. Une unité qui se base sur le respect mutuel et l’action commune.
Nous pensons que l’unité se construit patiemment à travers la discussion et le dialogue. C’est apprendre à accepter les divergences d’opinion tout en travaillant ensemble sur base de ce qui nous rassemble et sur base d’objectifs communs. Nous ne considérons pas les différentes sensibilités politiques présentes dans le mouvement étudiant comme un problème, mais comme une richesse nous permettant d’aiguiser nos arguments et nos méthodes en faveur d’une amélioration de la situation dans l’enseignement. Selon nous, les étudiants sont parfaitement capables de faire la différence entre les positions communes de la plateforme et les positions particulières des organisations.
Le double discours de Comac-Mons sur la liberté d’expression
Depuis quelques semaines, les membres de Comac rencontrent des obstacles à la tenue de leurs actions sur le campus de l’Umons. Vous trouverez ici l’article qu’ils ont écrit à ce propos, intitulé Liberté d’expression en danger à l’Université de Mons ? EGA et le PSL apportent tout leur soutien aux membres de Comac vis-à-vis de leur droit à la liberté d’expression et sont prêts à s’engager dans toutes les actions que Comac jugera bon d’organiser afin de défendre ce droit.
Au vu des positions publiques de Comac en faveur de la liberté d’expression, nous ne comprenons pas pourquoi ceux-ci veulent freiner la liberté d’expression au sein de la plateforme montoise pour un refinancement public de l’enseignement en interdisant aux organisations participantes de distribuer des tracts ou de vendre leur presse lors de la manifestation organisée ce jeudi 28 mars. Bien que nous soyons habitués à l’attitude de Comac de vouloir imposer son point de vue de haut en bas, nous tenons à manifester notre incompréhension vis-à-vis de l’attitude contradictoire de ses représentants, qui changent de positions en fonction de leurs propres intérêts au cours du même mois.
En guise de réponse aux arguments qui nous ont été opposé lorsque nous avons voulu défendre notre droit à la liberté d’expression, nous n’avons qu’à reprendre les arguments de Comac lui-même.
Leur article commence par une citation de Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. » Nous n’espérons pas que Comac se batte jusqu’à la mort pour défendre notre droit à distribuer des tracts. Mais nous pensons tout de même que le minimum serait d’accepter soi-même ce droit à la liberté d’expression pour tous.
La représentante de Comac a justifié sa position en nous disant que si tout le monde distribuait des tracts, cela dérangerait les étudiants. Nous avons pourtant pour tradition de distribuer des tracts et de vendre notre journal en manifestation, sans que l’on ne rencontre le moindre incident, pour paraphraser l’article de Comac ; ces activités « ont toujours été organisées sans encombres et dans le respect du débat démocratique. »
Et tout comme il explique que « Comac n’a jamais rencontré de problèmes dans sa distribution de flyers, de réservation de locaux pour organiser des activités ou d’appels en auditoire pour faire la promotion de ses actions », nous n’avons nous non plus jamais rencontré de problème dans nos propre distribution de tract ou vente de presse.
Nous sommes d’ailleurs d’autant plus étonnés d’entendre que nous pourrions déranger les étudiants lorsqu’on lit dans leur article en réponse aux pressions qu’ils subissent que « Plusieurs raisons sont avancées pour nous empêcher de nous exprimer. Premièrement, certains étudiants ont soudainement été dérangés par des appels de Comac dans les auditoires. Pour un étudiant qui se plaint d’être dérangé, combien d’autres qui nous expriment leur soutien ou trouvent positif de voir des jeunes engagés de gauche ? Si tout ce qui dérange quelqu’un devenait interdit, on sombrerait rapidement dans des pages noires de l’Histoire qu’on aimerait oublier aujourd’hui. De plus en plus, la tentation du repli sur soi et du rejet des avis différents font surface dans l’opinion publique, comme le montrent les récentes déclarations du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever. »
Nous disons la même chose : pour un étudiant qui se sentirait dérangé par notre tract, combien d’autres qui nous expriment leur soutien ?
Je profite du fait que Comac parle des pages noires de l’histoire pour citer Trotsky qui, avant-guerre, a défendu l’idée d’une lutte unitaire contre la montée du fascisme en Allemagne. La formule qu’il utilisait pour construire un Front unique contre le Fascisme était « marcher séparément, frapper ensemble ».
Cette formule synthétise très bien notre vision de l’unité : accepter nos divergences pour permettre la lutte contre un ennemi commun. Si la comparaison est osée, aujourd’hui, l’ennemi des étudiants, c’est le manque de financement de l’enseignement, son accessibilité difficile pour certaines couches de la population et sa logique de fonctionnement de plus en plus privée. Nous avons le devoir de construire une lutte massive contre cet ennemi avec tous ceux qui le souhaitent. Pour cela, le respect de l’identité de chaque organisation nous semble être la condition première à un accord pour travailler ensemble.
Toujours dans le même article, « Pour Comac, la neutralité, c’est le respect du pluralisme politique ». Dans ce cas, pourquoi vouloir freiner le pluralisme au sein de la plateforme ? Ensuite : « Rappelons que les droits fondamentaux de liberté d’association et d’expression de tout citoyen impliquent que ceux-ci n’ont pas à répondre de leur affiliation politique devant aucune autorité académique. » Nous sommes tout à fait d’accord, mais dans ce cas, c’est aussi valable pour les « autorités » de la plateforme.
Puis, « Elisa Munoz Gomez, responsable de Comac-Mons, ‘La neutralité politique, c’est le respect du pluralisme et la promotion du débat démocratique. La neutralité ce n’est certainement pas le cantonnement à la pensée unique. A partir du moment où les partis politiques font partie intégrante de la scène sociétale, interdire les mouvements de jeunes de ces partis n’a rien de neutre. Il est évident que c’est plus le profil de Comac de lutter contre toutes les injustices, y compris à l’université, qui dérange en plus haut lieu. Combien d’universités n’ont pas dans leur histoire abriter des dissidents politiques traqués et poursuivis pour délit d’opinion? Lieu symbolique historiquement en dehors des interférences policières, l’Université de Mons accepterait-elle d’être aujourd’hui le point de départ d’une police politique faite d’étudiants ? Si nous commençons là, où en serons-nous dans quelques mois?’
Dans ce cas, pourquoi vouloir établir une pensée unique au sein de la plateforme ? Ne pourrions-nous pas « respecter le pluralisme et promouvoir le débat démocratique » ? Il nous semble évident que Comac veut interdire aux étudiants la discussion avec EGA et le PSL. Dans son conflit avec l’Umons, Comac pose la question suivante : « L’Umons freine-t-elle Comac pour le respect de la neutralité ou pour éviter les débats d’idées ? » A notre tour de leur poser la même question : Comac freine-t-il EGA et le PSL pour le respect de la neutralité ou pour éviter le débat d’idées ? Alors que Comac est censé se battre contre toutes les injustices, accepterait-il de devenir « le point de départ d’une police politique faite d’étudiants ? »
Que va faire Comac lors de la manifestation du 28 ? Va-t-il faire comme pour leur bloc lors de la manifestation anti-NSV du 7 mars dernier à Louvain et constituer un service d’ordre afin d’intimider ceux qui distribuerons des tracts aux étudiants et discuteront avec eux ? Ou menaceront-t-il physiquement EGA comme cela été le cas lors de la dernière action de la FEF à Bruxelles ? Est-ce cela votre version de l’unité ? Pensez-vous vraiment que l’on va construire un large mouvement étudiant en interdisant le débat d’idée ?
Vous répondez à l’université de Mons comme ceci : « Le recteur de l’Umons, Calogero Conti, considère que Comac semble oublier le règlement. Comac considère que le recteur semble oublier la Constitution et la déclaration universelle des Droits de l’Homme. Entre les deux règles, il n’est pas difficile de déterminer celle qui prévaut. Le problème du règlement de l’Umons est qu’il prête à toutes sortes d’interprétations. Après Comac, qui sera la prochaine cible ? » Deux semaines auraient-elles suffi pour que Comac oublie la constitution et les droits de l’homme ? Après EGA et le PSL, qui sera la prochaine cible ?
L’hypocrisie d’Ecolo-J
Le représentant d’Ecolo-J a été également particulièrement malhonnête lors de la réunion. Son premier argument a été que si chacun distribue des tracts « ce serait un gaspillage de papier ». Signalons qu’il y a de fortes chances pour qu’Ecolo ait distribué plus de tracts lors des dernières élections communales que le PSL et EGA depuis plusieurs années sur Mons. Ensuite, il est peut-être moins nécessaire pour Ecolo de distribuer des tracts de par leur visibilité dans les médias traditionnels. En ce qui nous concerne, nous n’avons pas cette chance. Notre seul moyen d’expression, c’est notre travail militant, les discussions que nous menons, les tracts que nous distribuons, les journaux que nous vendons. Nous interdire cela, c’est donc tuer notre seul moyen d’expression.
Ecolo-J s’est ensuite rangé derrière l’argument de « l’intérêt de la plateforme ». Il ne nous semble pourtant pas que ce soit la tradition d’un parti qui se dit démocratique d’interdire la liberté d’expression à ses partenaires de coalition à la région que sont le PS ou le CDH. Ecolo brimerait-il la liberté d’expression quand cela l’arrange ? Est-ce la raison pour laquelle Bernard Wesphael en est sorti ?
Le représentant d’Ecolo a ensuite parfaitement démontré que l’unité au sein de la plateforme n’est qu’une façade lorsqu’il a commencé à sortir du contexte de la discussion sur la liberté de tractage en expliquant sa frustration à l’égard du PSL suite à la manifestation anti-nucléaire du 10 Mars dernier. Il a expliqué que nous n’avions rien à faire dans une telle manifestation puisque nous sommes pour la nationalisation du secteur de l’énergie.
Cette critique, qui n’avait rien à voir au sein de la plateforme sur la question de l’enseignement, peut être retournée à Ecolo puisque contrairement à eux, nous n’avons pas voté pour la prolongation des centrales nucléaires. Sur ce sujet précis, nous savons qu’Ecolo aurait préféré ne pas devoir voter cela grâce au fait que malgré l’accord de coalition, le parti a gardé sa liberté d’expression. Nous demandons la même chose : notre droit à expliquer nos positions politiques, sous quelque forme que ce soit. Et sur ce sujet, contrairement à Ecolo qui vote pour la prolongation sans apporter de solution alternative réelle a la question du nucléaire, nous défendons que la nationalisation du secteur de l’énergie (et donc des centrales nucléaires également), tout en réduisant les risques liés à la logique de fonctionnement privé des centrales nucléaires, nous donnerait les moyens financiers pour investir massivement dans des sources d’énergie alternative. Nous avons reçu un très bon accueil pour cette idée durant la manifestation, qu’en est-il d’Ecolo ?
En guise de conclusion
Contrairement à ce qui a été écrit dans le PV de la réunion, nous ne nous considérons pas comme étant en dehors de la plateforme en faveur d’un enseignement de qualité, accessible à tous et organisé publiquement.
Nous résisterons à chaque vote qui bafoue les droits démocratiques acquis par le mouvement ouvrier depuis plus d’un siècle. La constitution et les droits de l’homme dépassent de loin la légitimité du vote qui nous a été imposé par les présents à cette réunion. Sur ceux-ci, trois sont membre de Comac, la FEF et les JAC venaient pour la première fois à une réunion de la plateforme, les jeunes FGTB et la JOC étaient absents lors du vote et le représentant de l’ORE qui était présent ne veux même pas faire partie de la plateforme.
Nous nous considérons donc toujours comme participants à cette plateforme, comme c’est d’ailleurs le cas dans les autres villes universitaires, et ce malgré le fait que notre logo ait été retiré des tracts et des affiches. Nous mobiliserons pour que la manifestation du 28 soit une réussite et nous espérons honnêtement que ce ne sera que le début d’un mouvement étudiant en reconstruction.
Comme Comac qui espère « que face au débat actuel, les autorités académiques prendront le parti de la liberté d’expression et non la sombre voie de la censure », nous espérons également que les diverses composantes de la plateforme montoise pour un enseignement de qualité ‘prendront le parti de la liberté d’expression et non la sombre voie de la censure’.
Ben
C’est avec une grande satisfaction que nous publions ci-dessous la réaction de Comac à cet article. Nous considérons que c’est un grand pas en avant vers l’unité véritable du mouvement étudiant. Entre partenaires de lutte, il est parfois difficile de trouver des accords, c’est bien normal, et il est malheureux que nous en soyons arrivé à devoir écrire cet article pour faire changer d’avis certains partenaires de la plateforme. Nous espérons toutefois que cette polémique ne sera pas vue comme un frein à notre collaboration, que ce soit dans cette plateforme ou dans d’autre à l’avenir. Comme expliqué dans notre article, l’unité d’un mouvement ne peut se construire que dans le respect de la diversité de celui-ci. C’est une leçon que nous aurons apprise ensemble et nous en sortons plus fort. Nous profitons également de cette fin heureuse pour réitérer notre souhait d’apporter toute notre aide et notre soutien à Comac dans sa lutte pour défendre son droit a la liberté d’expression sur le campus de l’Umons.
Voila l’E-mail que Comac nous a envoyé:
Bonjour,
Je viens de prendre connaissance de l’article concernant la plateforme à Mons et, par la même occasion, du contenu de la discussion sur le travail politique lors de l’action.
Je tiens à m’excuser au nom de la direction nationale de Comac pour les positions défendues par mes camarades au niveau local à ce sujet. Nous les avons contacté pour en discuter et remédier au problème qui se pose, afin que toutes les organisations de la plateforme puissent effectivement diffuser leur point de vue aux étudiants.
Aurélie Decoene
Présidente de Comac