[PHOTOS] Rassemblement contre les violences policières à Bruxelles

anderlecht01Ce lundi 29 juin se sont rassemblées plusieurs dizaines de personnes devant le commissariat de la police locale, rue Démosthène, à Anderlecht. Ce rassemblement visait à soutenir Mwadi et son fils, cette mère et son enfant de 17 ans qui ont été victimes de violences policières ce dimanche 14 juin dans un commissariat tristement célèbre pour ses problèmes de racisme et d’abus de pouvoir. C’est une initiative de la campagne Stop-répression des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC-Bruxelles).

Par Maxime (Bruxelles)
Si ces deux habitants d’Anderlecht se sont retrouvés dans le commissariat, c’est dans le but de pouvoir faire une déclaration de perte de carte d’identité. C’est en essuyant un refus de la part des policiers et en cherchant à savoir les raisons de celui-ci, que le ton est monté et que les deux Anderlechtois se sont fait agresser par les agents de la police locale. Ils sont entrés vers 13:45 et n’en sortiront qu’à 22:10 après avoir subi des coups et avoir été enfermés au cachot. Ces violences sont inacceptables.
Il est totalement inacceptable que des habitants d’Anderlecht ne se rendent plus au commissariat de leur quartier par peur d’y être accueillis par des violences et/ou du mépris. Les policiers violents et racistes qui travaillent encore doivent être lourdement sanctionnés.
Le témoignage de ces deux personnes se rajoutent à la longue histoire des violences et des abus de pouvoir de la police dans cette commune populaire et très pauvre de la Région Bruxelles-Capitale. Tant que la spirale de la violence et le cercle vicieux infernal dans lesquels se sont enfermés les politiciens dirigeant la commune, la politique répressive et les abus de la police continueront.
Anderlecht n’a pas besoin de tout ça. Anderlecht a besoin d’emplois pour la jeunesse, d’investissements et de services publics. Une politique de prévention de la part d’une police de quartier disposant de réels moyens donnerait aussi bien plus de résultats.
Des solutions sociales aux problèmes sociaux, voilà ce dont nous avons besoin dans cette commune.