Etudiants bruxellois, Métallos liégeois : solidarité d'acier !

En octobre dernier, l’annonce de la fermeture de la phase à chaud de la phase à chaud d’ArcelorMittal à Liège plongeait toute la ville industrielle de Seraing dans le désarroi. Au-delà des travailleurs directement concernés, avec les commerces et les sous traitants, c’est toute une collectivité qui est menacée. Cette semaine, à l’ULB, une action de solidarité avec les travailleurs de la sidérurgie liégeoise a été organisée par les étudiants FGTB à l’occasion d’un Jobday sur le campus de l’université où des représentants d’ArcelorMittal avaient été invités.

Par Clément (Bruxelles)

Ainsi, le forum des métiers des étudiants de Sciences Politiques de l’ULB et le Bureau des Etudiants, noyautés par les jeunesses du MR, avaient invité Arcelor Mittal à venir se présenter sous un jour respectable auprès des futurs diplômés. Les Etudiants FGTB de l’ULB, (dont les Etudiants de Gauche Actifs se sont décrétés solidaires dans plusieurs luttes, dont celle-ci) se sont immédiatement mobilisés afin d’empêcher que le stand d’ArcelorMittal au forum des métiers puisse se tenir bien tranquillement.

Le bureau des Etudiants a refusé toute discussion et toute remise en cause de la présence de cette entreprise. La pression est montée, les hautes autorités de l’ULB se sont inquiétées jusqu’à essayer de faire pression sur les Etudiants FGTB. Mais ceux-ci ne se sont pas laissés impressionner. Finalement, ArcelorMittal a décliné l’invitation pour éviter toute mauvaise publicité supplémentaire.

L’action des Etudiants FGTB a tout de même eu lieu avec l’objectif de sensibiliser les étudiants et le personnel de l’ULB. Une pétition de soutien aux revendications des métallos liégeois a également tourné et a récolté plusieurs dizaines de signatures.

Pour le mouvement étudiant ce fut sans nul doute une victoire, une petite victoire, mais une victoire tout de même et il doit apparaître que cette lutte n’est qu’une étape dans une lutte contre le capitalisme, contre l’austérité que les 1% veulent imposer aux 99%.