Les jeunes de l’ACJ ont participé à la grève générale du 30 janvier!

A l’occasion de la grève générale du 30 janvier dernier, les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) ont proposé aux jeunes de l’Athénée Charles Janssens (ACJ), une école d’Ixelles, de soutenir les travailleurs en participant à la grève. Et l’action fut un franc succès! Chômage, précarité, fins de mois difficiles, travail flexible,… voila ce qui attend beaucoup d’écoliers. Avec l’austérité de Di Rupo 1er, l’avenir des jeunes est bien sombre. Les écoliers ont donc tout à fait leur place dans une grève générale.

Quelques jours avant, sur base du tract de mobilisation que EGA-ACJ avait distribué aux écoliers, les autorités avaient tenté d’interdire le rassemblement. Nous nous opposons à ce genre d’attitude qui vise à effrayer les jeunes.

Le 30 janvier donc, dès 7h30, des jeunes étaient mobilisés, certains membres d’EGA, d’autres non, afin de protester contre le plan d’austérité du gouvernement Di Rupo 1er. Dès le matin, des discussions ont pu être engagées avec les étudiants. A côté de l’action des étudiants se tenait un piquet de grève des professeurs syndiqués.

Directement, nous avons accroché notre calicot ‘‘Nous voulons des écoles, du travail, un avenir – EGA-ACJ’’ sur la place de Londres, juste à côté de l’école, que nous avons #occupé, un peu sur le modèle des occupations place Tahrir (en Egypte) et Puerta del Sol (en Espagne). Puis, très vite, les slogans ont commencé à être scandés: ‘‘Tous ensemble, tous ensemble! Grève générale!’’, ‘‘Etudiants, professeurs, solidarité!’’, ou encore ‘‘Contre le chômage et les emplois précaire, 32h, sans perte de salaire!’’. Nous avons aussi tenu une assemblée ou chacun pouvait prendre la parole.

Aux moments les plus forts, il y avait une trentaine d’écoliers ainsi rassemblés. L’action devant l’école dura du début de la matinée jusqu’à 13h00, malgré le froid. A 13h00, les étudiants sont allés se réchauffer dans un café pour ensuite aller rejoindre le rassemblement syndical à 14h00 à la Bourse. Là-bas, la petite dizaine de jeunes restants ont continué l’action jusqu’à la fin.

Nous avons pu voir le potentiel et la motivation des étudiants à aller en action pour défendre la nécessité de lutter contre l’austérité et pour notre futur. Les jeunes aussi ont le droit de participer au débat politique et sont directement visés par les attaques du gouvernement. Cette action fut un premier essai pour tisser des liens entre jeunes et travailleurs à Bruxelles et elle fut une grande réussite.