En plein dans les examens, mercredi 25 mai, la direction de la SNCB a sorti une énième attaque à l’encontre des cheminots et indirectement de l’ensemble des usagés. La direction veut diminuer les jours de ‘crédit’ des cheminots, sortes de jours de récupération puisqu’ils travaillent 40h semaine pour un salaire calculé sur 36h. Une autre idée est de supprimer des jours fériés. Face à cette augmentation du temps de travail sans aucune compensation, les travailleurs n’ont d’autres choix que de partir en grève.
Etudiants de Gauche Actifs (EGA)
Ce n’est pas la première attaque, mais la plus récente d’une longue série.
Les gouvernements successifs n’ont fait que diminuer les investissements dans tous les services publics. La direction de la SNCB et le gouvernement veulent ainsi « rationaliser » le service de transport (encore) public ferroviaire en dégradant les conditions de travail, en diminuant la qualité et les services (horaire, nombre de gares desservies) et en augmentant les coûts pour les usagers.
A la SNCB, le gouvernement de droite veut économiser plus de 2 milliards d’euros d’ici 2019, soit 3 milliards avec les mesures du gouvernement précédent, et supprimer 7000 emploi (1 sur 5). Avec moins d’argent et moins de personnel, la qualité des services de transports collectifs va encore diminuer et le service minimum, ce sera tous les jours. Quand on sait que les cadeaux fiscaux pour les voitures de société coûtent 4,1 milliards chaque année, on comprend que la volonté du gouvernement n’est pas de favoriser les transports publics en pleine crise écologique.
Favorisons la solidarité entre étudiants et travailleurs.
Malgré les actuelles complications pour se déplacer, les Etudiants de Gauche Actifs soutiennent le combat des cheminots pour un transport public de qualité et un service maximum, contre les économies dans le rail sur le dos des travailleurs, des usagers et de l’environnement. Car sans lutte dès à présent par la grève, c’est l’accessibilité et la qualité des transports publics déjà mises en périls qui disparaitront totalement à terme. Face à cette situation, il est essentiel comme de nombreuses écoles, hautes-écoles et unifs l’on fait, de s’adapter à cette situation. C’est la direction de la SNCB qui a choisi de dévoiler sa dernière mesure antisociale en pleine période d’examens, pas les cheminots !
Après un examen ou entre deux quand c’est possible, passer en solidarité sur les piquets est important. Demain, de nombreux services publics suivront l’exemple des agents pénitentiaires et des cheminots en lutte pour un service public de qualité pour tous. Nous, les jeunes, faisons partie des principaux bénéficiaires de ses services publics. Il est plus que jamais nécessaire de se battre pour leur survie.
Soutenons les travailleurs en participants aux actions et assemblées quand c’est possible et en discutant des revendications au maximum autour de nous. Pourquoi ne pas organiser une assemblée sur l’école / la haute-école / l’unifs à la fin des examens en invitant des travailleurs combatifs en grève pour partager leur expérience ? Cela permettrait ainsi de faire connaître les mesures d’austérité au plus grand nombre pour organiser ensemble la suite de la lutte d’ici la grande manifestation nationale du 29 septembre et la grève générale du 7 octobre.